Advanced Attack Footwork
Tom Wilson
Entraîneur Principal de l'equipe masculine de Harvard
Entraîneur Assistant de l'équipe feminine de Wellesley
College
Janvier 2000
Préambule
Ce document est très technique. Les termes employés n'ont pas toujours de véritable traduction en français courant.
C'est pourquoi nous avons choisi de conserver certains anglicismes par ailleurs fort bien expliqués par les petits schémas qui sont fournisEn dehors des liens, les parties du texte figurant en bleu ne font pas partie du document original.
Ils ont été rajoutés pour faciliter la compréhension, dans la mesure où certaines explications ne sont compréhensibles que par des personnes habituées à pratiquer les exercices et situations exposées.
Introduction
Dans leur précipitation a imiter les combinaisons offensives effectuées par les joueurs de calibre nationaux ou internationaux vus a la TV, beaucoup de joueurs échouent dans la compréhension des principes qui forment la base de ce style de jeu.
Si ces joueurs (et leurs entraîneurs) souhaitent un jour monter dans la hiérarchie du volley ball, ils doivent réaliser que l'attaque n'est pas une question de feintes et de vitesse de passe.
Ces joueurs pensent que la véritable attaque se compose d'un ensemble de passes tendues, de double appels, de croix et de pistons, pendant que le passeur utilise toutes sortes de feintes et de passes arrieres.
Le résultat est souvent mauvais -des approches faibles, de mauvais mouvements de bras, des erreurs de passes énormes.
Et sans la compréhension de ce que en quoi consiste l'offensive, ils retournent au gymnase et s'entraînent de plus belle à recommencer leurs erreurs.
C'est plutot la façon de créer autant d'occasions que possible pour votre équipe à chaque fois que le ballon est de votre coté du filet, ce qui force votre adversaire à prendre toutes sortes de décisions de contres et de défenses en très peu de temps.
Alors que la précision de la passe, sa consistance, sa lisibilité et sa pertinence sont la base d'une bonne attaque, la responsabilité en ce qui concerne la création d'un grand chois de possibilités puissantes et efficaces repose sur les attaquants.
- Les attaquants en courte ont pour responsabilité d'attirer les contreurs ou de les écarter de certaines zones, en fonction de la combinaison choisie
- d'autres attaquants ont pour mission de cacher leur jeu aussi longtemps que possible, par l'emploi d'une approche longue et puissante
- d'autres encore doivent savoir fournir de puissantes attaques pour "assurer".
Si ces joueurs (et leurs entraîneurs) souhaitent un jour monter dans la hiérarchie du volley ball, ils doivent réaliser que l'attaque n'est pas une question de feintes et de vitesse de passe.
C'est plutot la façon de créer autant d'occasions que possible pour votre équipe à chaque fois que le ballon est de votre coté du filet, ce qui force votre adversaire à prendre toutes sortes de décisions de contres et de défenses en très peu de temps.
Alors que la précision de la passe, sa consistance, sa lisibilité et sa pertinence sont la base d'une bonne attaque, la responsabilité en ce qui concerne la création d'un grand chois de possibilités puissantes et efficaces repose sur les attaquants.
Les attaquants en courte ont pour responsabilité d'attirer les contreurs ou de les écarter de certaines zones, en fonction de la combinaison choisie ; d'autres attaquants ont pour mission de cacher leur jeu aussi longtemps que possible, par l'emploi d'une approche longue et puissante ;d'autres encore doivent savoir fournir de puissantes attaques pour "assurer".
Si tous les attaquants jouent leur rôle, le passeur n'a plus qu'à penser à deux choses :
- faire le bon choix
- faire une passe attaquable.
Il n'a pas - il ne devrait pas avoir - à penser à ce que sa passe soit décisive.
Descriptions des positionnements
Pour créer pour le passeur une variété d'options efficaces (et tromper les contreurs), les attaquants doivent maîtriser trois points importants de leur positionnement : le Break point (blocage, changement de direction), le slide (glissé), et le step-away (pas de recul). Ils peuvent alors utiliser ces approches en combinant à plusieurs joueurs, afin d'atteindre leur objectif tactique (le gain du point) ou stratégique (le gain du match).
Le fondamental le plus courament utilisé inclut un Break point.
Ce n'est pas à proprement parler une approche en soi, mais plutôt une inflexion dans une approche sur 3 ou 4 pas.
Lors de l'approche normale d'un droitier, le dernier pas avant l'impact final est pris avec le pied gauche, sur ou derrière la ligne des trois mètres.
A cet endroit (sur le pied gauche, près de la ligne des trois mètres) l'attaquant dévie vers la gauche ou la droite pour attaquer la passe.
La première composante pour effectuer un bon Break point est sa position.
En fonction de la taille et des capacités athlétiques du joueur, celui-ci doit effectuer son "break" a trois ou quatre mètres du filet (même le plus petit et plus faible des athlètes ne doit pas effectuer son break au moins de trois mètres du filet.)
Pour beaucoup de joueurs, le pas du pied gauche vers le point d'appel est deja trop court, avec le pied gauche touchant le sol bien à l'intérieur des trois mètres.
Lorsque vous, en tant que coach, suggérez d'utiliser un Break point pour un type particulier de passe, ils ont tendance à placer leur pied gauche encore plus près du filet.
S'il font cette erreur, ils perdent une partie de l'énergie du saut parce qu'ils n'ont pas assez de temps entre le "pas gauche" et "l'impact" pour adopter une bonne position de saut.
Ils perdent aussi de la puissance d'attaque et leur vision du jeu, parce que les passes se trouveront presque au dessus de leur têtes. Par conséquent lorsque l'on enseigne le Break point, il faut insister sur le besoin d'effectuer celui ci loin du filet, et ainsi maintenir (dans certains cas, améliorer) la puissance et la vision du joueur.Le second point, pour effectuer proprement un Break point est un ample mouvement du genou directeur.
Lorsqu'un attaquant droitier passe son pied gauche au niveau de la ligne des trois mètres, il doit diriger son genou directeur (le droit) vers la passe tout en gardant ses hanches et son buste très bas.
Ce mouvement du genou allonge de dernier pas d'élan, ce qui permet à l'attaquant de cacher son mouvement jusqu'au dernier moment, tout en augmentant sa vitesse pour un saut et une frappe plus puissants.
Bien fait, cela donne ce que certains entraîneurs appellent "vitesse cachée". Une attaque combinée de cette manière peut créer l'illusion d'une attaque manquée : quand les contreurs voient la passe monter avec personne en position de frappe, leur première réflexion est "Qui diable va donc bien pouvoir frapper à cette heure ? (1)". Et lorsque l'attaquant surgit de sont point d'attente pour écraser la balle, ils pensent (mais un peu tard (2) ) "Tiens, c'est lui (1)".
(1) Ponson du Terrail
(2) La Fontaine
Le second type de fondamentaux que l'attaquant doit maîtriser est le slide("glissé").
Cette approche comporte trois pas (gauche, droite, gauche) avec un appel à un seul pied, comme au basket-ball.
Les principes biomechaniques d'un slide efficace sont similaires à ceux d'une approche normale.
Avant tout, le dernier pas (gauche - droite) doit être long et bas pour obtenir un centre de gravité en arrière du pied d'appel, ce qui place l'athlète dans une excellente position de saut.
Ensuite, une projection énergique des deux bras vers le haut, et une montée vigoureuse du genou libre au moment de l'envol ajouteront plusieurs centimètres au saut.
Pour finir, l'attaquant doit toujours prendre son impact et sauter au moins à 1.5 mètre du filet, ce qui lui permet de garder la passe devant lui et lui assure une bonne puissance et une bonne vision.
Une fois que l'attaquant maîtrise les fondamentaux du slide, il doit commencer a s'entraîner à réaliser ses différentes mises en oeuvre.
En particulier, il doit s'entraîner a utiliser le slide afin d'attaquer les balles courtes derrière le passeur ( une 71), les balles rapides 1-1.5 mètres derrière le passeur (une 81), et les balles légèrement plus hautes sur la mire droite (une 92).
En fonction des passes que l'attaquant reçoit et de la tactique suivie par son équipe, il peut ou peut ne pas incorporer un break dans son approche. Si par exemple, l'attaquant droit reçoit une 71 et celui du centre une 92, le central doit approcher directement face au passeur (faisant croire à une 51 et gardant les contreurs au centre du terrain) avant d'effectuer brusquement un écart pied gauche et de faire deux pas rapides vers la mire pour une 92.
Si, par contre, une équipe veut isoler son attaquant gauche, un contre un, le central attaquant doit faire un approche passe arrière, où qu'il se trouve, en empruntant une trajectoire relativement rectiligne, attirant le ou les contreurs à lui.
L'approche la moins habituelle, et la moins importante, parce qu'elle requiert des moyens athlétiques extraordinaires, est le step-away (pas arrière) ou step-around (contournement).
On fait croire que l'attaquant va attaquer une balle rapide (une 31, 51, ou 71), mais il se recule brusquement et attaque une balle légèrement plus haute (une 32, 52, or 72).
Comme l'illustre le diagramme sur l'illustration de gauche, cela permet en fait à un attaquant de réaliser une combinaison à lui tout seul.
Il peut faire croire à une 51 et attaquer une 72 (comme sur le diagramme), simuler une 71 et attaquer une 52, montrer une 51 et attaquer une 52.
On peut également utiliser ce mouvement en combinaison avec une slide.
Utilisation des déplacements (footworks)
Les attaquants centraux, indépendamment du type de balle qu'ils vont attaquer, doivent toujours partir légèrement derrière la ligne des trois mètres et à peu près à 3.5-4m de la ligne de côté gauche.
Lorsque le central commence son approche, son pied gauche entre en contact avec le sol sur la ligne des trois mètres, près du centre du terrain. Cette dernière position est son break point. Elle lui permet d'effectuer un break gauche pour une 31, avant pour une 51, droite pour une 71, ou une glissée pour une 81 ou une 92.
Si l'attaquant central est impliqué dans une combinaison (ce qui signifie, si l'un ou l'autre des attaquants latéraux attaque une passe différée) son approche vers la passe doit être effectuée en ligne droite, bruyamment, et tôt, afin qu"il attire l'attention des contreurs adversaires. Si l'attaquant central n'est pas impliqué dans une combinaison, il doit périodiquement (mais pas toujours) "feinter" : faire un pas vers une 31 mais effectuer une 51; faire un pas en arrière pour une 51 mais effectuer une 31; effectuer un pas en arrière pour une 51 mais effectuer une 71, etc.. Les attaquants centraux ne doivent pas incorporer ces appels de balle au hasard. Ils doivent plutôt les incorporer dans une tactique de jeu qui influe sur le comportement du contre adverse, pour que l'attaque puisse ensuite en profiter.
Par exemple, un central peut commencer par n'effectuer que des 31, puis plus tard seulement des 51, qu'il attaquera avec un changement de direction dans sa course d'élan, après avoir effectue le pas en avant d'une 31. Plus tard dans le match, il peut revenir à une 31 pour quelques rotations, puis terminer avec une 52 masquée (impact pour une 31, mais réalisation d'une 52).
Cette sorte de plan stratégique de jeu pour l'attaquant central (un exemple de ce que Pat Ryan appelait "effet cumulatif d'attaque") rend possible la victoire d'attaquants moins doués et plus petits sur des concurrents plus grands et plus rapides.
Plus important encore, cela force le contre central adverse à se concentrer presque uniquement sur le frappeur central, ce qui crée des ouvertures pour les autres attaquants.
Pour la plupart des équipes, l'attaquant avant droit (l'attaquant "opposé" au passeur dans la rotation (1)) est le second attaquant dans la plupart des combinaisons offensives.
Par conséquent, il doit être particulièrement capable de masquer son action. Les attaquants avant droit doivent commencer leur approche en dehors de la zone des trois mètres, à peu près à 2m celle-ci. Leur point de break est a peu près sur la ligne des 3m, au niveau de l'épaule gauche du passeur. Cette position leur permet d'attaquer les 42, 51, 71, 72, et 82 avec une approche normale, 2 pas + impact. Cela leur permet aussi d'attaquer une 92 en utilisant une approche glisée. (Certains, en fonction de leur condition physique et de la position de la passe, peuvent attaquer une 92 avec une approche "point de break" normale.)(1) Ne pas oublier qu'on permute avant et arrière, et que le passeur est toujours sur la position arrière droit.
Si on joue à deux passeurs, tous deux sont à droite, et le passeur "avant" devient attaquant à part entière. C'est de lui qu'il est question dans ce paragraphe.
Comme les attaquants centraux, les attaquants avant droit doivent périodiquement incorporer des feintes dans leurs approches (habituellement adopter un pas vers une 52 avant d'effectuer un break out vers la mire), lorsqu'il ne sont pas directement sollicités.
Et tout comme pour les attaquants centraux, ces feintes ne doivent pas être effectuées au hasard.
Ce qui signifie, si votre équipe n'a pas encore effectué de croix (le central a une 51, l'avant droit une 42) lors du match, l'attaquant avant droit doit rester un peu plus vers l'extérieur. Mais après avoir écrasé quelques 42 et forcé le contre à ajuster, l'attaquant avant droit doit commencer s'élancer vers la croix avant de changer brusquement pour une 82 or une 92.
Lors de la plupart des attaques, les avant gauche sont généralement moins impliqués dans les combinaisons que les avant droit.
Mais dans tous les cas ils doivent être capables d'attaquer une balle à n'importe quel endroit, et leur position de départ doit toujours faire croire qu'il peuvent être impliqués dans une combinaison, ce qui force les contreurs centraux surveiller les trois attaquants.
Par conséquent, les attaquants avant gauche doivent commencer leurs approches 2m derrière la ligne des 3m et juste à droite de la ligne latérale gauche, même s'ils attaquent une passe avant gauche haute. (Pour attaquer une passe avant gauche haute, l'attaquant doit sortir son pied droit du terrain, puis utiliser une approche standard "pied gauche-impact")
Si l'attaquant avant gauche est impliqué dans une combinaison, son point de break se trouve sur la ligne des trois mètres, apeu près à 3m de la ligne latérale gauche.
Cela lui permet d'attaquer une 31, 32, ou une 52 avec une approche point de break standard.
Cette position rend également possible une approche glissée pour effectuer une 92..
Principes de l'attaque
Le but d'une combinaison est simple : elle est mise en oeuvre pour forcer les opposants, particulièrement leurs contreurs, à prendre plusieurs décisions dans un très court instant.
Lorsque le bloqueur central opposant doit décider s'il faut oui ou non contrer une 51 avant que le passeur ne reçoive la balle, ou attendre le second attaquant pour une croix ou un piston, alors quelqu'un se retrouvera en face d'un contre faible.
Si le contreur central décide de suivre un attaquant qui effectue une glissée ou décide plutôt de rester au centre du terrain, d' ou il peut fermer une attaque avant gauche ou contrer un second attaquant central, alors (de nouveau) quelqu'un se retrouvera en face d'un contre faible.
Si l'attaquant avant droit force son contreur à décider entre une 71 ou attendre une 92 du central en glissé, alors, .... bien, vous connaissez la réponse.
En résumé, une combinaison élaborée peut générer le chaos chez l'adversaire en créant une "surcharge décisionnelle" pour le contreur.Pour créer cette "surcharge décisionnelle" chez l'adversaire, les équipes doivent effectuer les combinaison avec quatre composantes en tête :
- Reception parfaite.
Si une équipe ne maîtrise pas parfaitement le service-réception, la passe et les renvois de balle, ce n'est même pas la peine qu'elle essaie de faire quelque chose.- Tempo.
Dans toutes les positions le premier attaquant doit être en l'air avant que le passeur de touche la balle.
Si l'attaquant est toujours au sol lorsque le passeur reçoit la balle, il a juste facilité le travail des contreurs en réduisant le nombre de décisions qu'ils ont à prendre et en leur donnant plus de temps pour les réaliser.
Le deuxième attaquant doit être sur son point de break et doit avancer lorsque le passeur touche la balle.
Cela signifie qu'il prendra son impact et sautera lorsque le premier attaquant est encore en l'air ; cela signifie aussi que la seconde passe dans n'importe quelle position doit être relativement basse pour être rapide.
La plupart des équipes effectuent leur passes rapides et leurs combinaisons beaucoup trop lentement.- Croisements de position et déplacement horizontal.
Tous les matchs doivent comporter des actions croisées ou un nombre important de déplacements horizontaux.
Dans la plupart des shémas défensifs, les contreurs suivent l'attaquant qui leur fait face de l'autre côté du filet. De ce fait, une action croisée de votre côté les fera invariablement se percuter.
Beaucoup d'équipes essaient de résoudre ce problème en inversant le rôle des contreurs dès lors que l'aquipe adverse semble vouloir effectuer un mouvement croisé.
Par conséquent, si les attaquants peuvent effectuer des déplacements horizontaux pour faire croire qu'ils vont croiser, avant de revenir brusquement à leur mouvements habituels, alors les tactiques de contre de l'adversaire seront probablement désorganisées.- Communication.
Il existe plusieurs stratégies pour indiquer le type de jeu qu'une équipe essaiera d'appliquer durant un échange.
A un bas niveau, le passeur faire un signe avec sa main pour indiquer une ou deux combinaisons avant que l'échange ne commence.
Lorsque son équipe sert, le passeur indique une seule combinaison (pour les balles maîtrisées) et n'appliquera cette combinaison que si la balle est parfaitement maîtrisée (les équipes de bas niveau peuvent se contenter d'un schéma d'attaque classique, alterné avec des relances basses).
Lorsque l'adversaire sert, le passeur peut appeler deux combinaisons : celle à mettre en oeuvre sur la réception de service, et celle à mettre en oeuvre sur les balles de relance, qu'il utilisera le cas échéant.
A un plus haut niveau, où les joueurs ont une meilleure vision du jeu, et où les controles de balles en défense sont meilleurs, une équipe peut utiliser des appels audibles (ce qui signifie que les attaquants, sur des balles de relances ou sur des passes, peuvent appeler le type de passe qu'ils veulent. Pour éviter les confusions, cependant, le choix de chaque attaquant doit être limité. Par exemple, les centraux ne peuvent appeler que pour une passe rapide, les attaquants avant droit que des passes retardées, et les attaquants avant gauche que les 14 ou les passes lentes dans la partie un tiers gauche du terrain.
Bien sur, le danger, en utilisant des mensonges audibles, est de créer une surcharge décisionnelle pour le passeur.
E n conséquence assurez vous que votre passeur peut penser rapidement et faire les bons choix.
Pour faciliter la communication passeur/attaquant (et pour embrouiller la défense, au moins un petit moment) les entraîneurs doivent développer leur propre système de mots monosyllabes pour la passe que chaque attaquant demande.
Par exemple, l'appel rapide utilisé par les centraux peut être une lettre (A, B, C, etc.), alors que pour les passes lentes pour les attaquants avant droit, cela peut être une couleur (rouge, noir, bleu, etc..). Les noms eux même ne sont pas importants, aussi longtemps qu'ils sont courts, rapides et facilement compréhensibles.
Enfin, et indépendemment du système de communication employé ou du niveau de jeu, le passeur doit pouvoir annuler la combinaison très tôt en criant très fort "non" ou "en quatre", si la réception est mauvaise.
De plus, les joueurs arrière doivent connaître les appels, pour pouvoir rester en dehors du chemin, tout en couvrant les attaquants efficacement.
Conclusion
Pour effectuer des combinaisons efficaces, les joueurs doivent d'abord comprendre que le but de n'importe quelle attaque est de forcer l'adversaire a prendre des décisions qu'il ne veut pas prendre.
Lorsque ce principe est intériorisé, les attaquants doivent maîtriser les trois trajectoires d'approche d'attaque de base (points de break, glissés, et step-aways) afin de mieux cacher l'endroit où ils prendront la balle.
Lorsque les attaquants commencent à bien masquer leur coup, le passeur peut arrêter de penser a être le trompeur et commencer a se concentrer uniquement sur ses décisions qu'il a à prendre et sur sa précision.
Lorsque tous ces outils sont en place (par exemple, lorsque tous les attaquant sont capables d'exécuter une parfaite approche pour toutes les passes qu'ils reçoivent) l'équipe peut commencer a construire un répertoire de combinaisons offensives.
Lorsque ce répertoire commencera a s'étoffer, l'entraîneur pourra commencer à construire sa statégie, avec des actions à cour et à long terme.a game-planning with specific short- and long-term goals en tete.
Avec quelques recherches et un peu de reflexion, vous serez capable de concevoir des stratégies qui vous permettront
- de profiter des faiblesses de votre adversaire au plus tôt dans le match;
- de réagir à n'importe quelle modification de leur jeu avec des schémas tactiques préparés à l'avance
En résumé, avec de bonnes dispositions d'esprit, de l'entraînement aux placements, et un peu de préparation tactique, votre équipe saura mieux se sortir des situations difficiles et gagnera un plus grand nombre d'échanges, que ce soit en balles hautes, en relances ou en attaques de transition.
Et malgré qu'il y ait eu beaucoup de changement dans les règles ces derniers temps, l'équipe qui marque le plus de points reste toujours celle qui gagne. . . .
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Mise à jour mai 2002.
Traduction : Copyright 2002 par E et F Charruau
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